En 1963, le Cameroun et l’URSS signent le premier accord culturel. Cette convention marque l’ouverture d’une coopération éducative entre deux Etats aux cultures et structurations différentes.

Ce partenariat s’inscrit dans une trajectoire historique instable, tant dans sa mise en œuvre que par son apport. C’est par ce contexte que nous avons tenté de comprendre et d’évaluer la coopération à la formation russo-camerounaise.

Dans cette étude, il est à constater qu’elle s’est façonnée, modelée et développée ; et, continue selon des exigences internes et mondiales d’ordre diplomatique, de sécurité, d’éducation et de « soft power ». De 1963 à 2022, cette formation oscille entre la croissance, la décroissance, et la constance reconfigurée.

Elle produit des dividendes pour les deux Etats en termes d’expertise, de rapprochement socioculturel réciproque, et de visibilité mondiale. Ces gains correspondent aux objectifs fixés.

Alors, son efficacité est effective mais réduite et limitée en raison des défaillances constatées notamment le nationalisme exacerbé, les difficultés d’insertion socio-professionnelle, agroalimentaire et économique. .