Le métropolisation est un phénomène observable à l’échelle des capitales d’Afrique subsaharienne. Niamey et Lomé n’en font pas exceptions.

Même si elles ne remplissent pas tous les critères métropolitains pour être éligibles au rang de métropoles internationales ou mondiales, il n’en fait point l’ombre d’un doute que ces deux capitales sont devenues aujourd’hui de véritables métropoles nationales, avec des sphères de rayonnement ou d’influence allant parfois au-delà de leurs territoires nationaux. La comparaison du phénomène de métropolisation entre Niamey, capitale sahélienne et Lomé, capitale côtière fait apparaître des généralités et des singularités.

Dans le sillage de cette nouvelle dynamique métropolitaine, une profonde métamorphose de la géographie des mobilités nécessaires pour assurer le fonctionnement de ces espaces urbanisés de plus en plus vaste s’est opérée au fil des années à Niamey et à Lomé. Toutes deux font face depuis quelques années aux problématiques liées aux transports artisanaux motorisés dans les mobilités quotidiennes.

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