Ce recueil s'articule sur deux volets ; un volume de poèmes écrits avant les années deux mille parus sur le site Phèdre et une nouvelle sur l'importance de l'imaginaire des contes. Les images proviennent de créations personnelles qui utilisent le programme « d'intelligence artificielle » Dream, puis retouchées pour obtenir l'ensemble pictural désiré.

Je mets « IA » entre parenthèses, car il faut avoir un hubris développé pour nommer une technologie « intelligence » alors que celle-ci use d'une compilation de toutes les bêtises traînant sur Internet où nous pouvons côtoyer le bon comme le pire. La qualité des images dépend uniquement de l'œil du créateur ; et le regard du spectateur ne regarde que lui-même.

Toute critique est vaine. Avec l'individu naît la possibilité du discours, qui nomme les choses et articule des temporalités différentes - hier, aujourd'hui, demain.

Ce que je dis ou écris n'est qu'à moi, et c'est ce qui fait que je peux m'adresser à l'autre, lui dire réellement quelque chose. L'écriture face à l'uniformisation du monde constitue un acte de résistance.

C'est en se réappropriant son individualité, sa singularité irréductible, que l'on devient résistant. Être, c'est être un être ; un être créatif qui dit au monde, par l'écriture, par l'image, par la parole, etc.

Comme chacun est une singularité, toute critique est vaine ; vous pouvez être sensible à mes créations ou pas ; mais ce que vous ressentez demeure personnel, intime. Tout système qui voudrait mettre en place une valeur à une création est un système totalitaire qui tend à niveler les œuvres pour rallier les dogmes et les idéologies des « biens pensants ».

Toute comparaison est vaine ; car chacun est un monde en soi. Nous pouvons nous rejoindre en ce monde, mais notre intérieur reste intime et unique.

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