Les pensées sont souvent semblables à des publicités. Elles fonctionnent comme le font les systèmes de prégnances médiatiques.

Certains souvenirs et scénarios s’imposent avec force à l’esprit. Pour le meilleur ou pour le pire,Nous faisons nôtres les propagations internes qui se présentent les mieux à nous.

Cela signifie qu’un souvenir d’échec ou de victoire tournant en boucle sur la chaîne de notre activité mentale nous pousse à la consommation. En effet, ces contenus sont consommés par une forme d’adhésion et d’identification.

«Je serai toujours incapable, à cause de cette réminiscence ininterrompue dans ma pensée, de Y qui me dénigre…». «Je suis certainement capable, grâce à ce souvenir de réussite qui me travaille régulièrement…».

L’erreur que j’ai faite ce jour-là tournant en boucle dans mon psychisme me confirme que le monde entier me verra toujours ainsi… » etc. Ainsi, beaucoup souffrent d’un déséquilibre de cette « fonction médiatique interne ».

Quand ce déséquilibre est persistant il peut se traduire par de nombreuses pathologies mentales. Horacio hervé Da Silva Alakara est psychosociologue.

Il est psychologue clinicien dans un Centre médico-psychologique de la région parisienne. .