Il était une fois, dans la splendide ville de Vienne, le 2 novembre 1755, une princesse nommée Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine vit le jour au sein d'une famille royale d'une grandeur inégalée. Fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et de François Ier, empereur du Saint-Empire, elle grandit dans les fastes et les traditions de la cour impériale, entourée de ses nombreux frères et sœurs.

La jeune archiduchesse, princesse impériale et royale de Hongrie et de Bohême, était destinée à un grand avenir. À l'âge de quatorze ans, elle traversa les frontières de son pays natal pour unir sa vie à celle du futur roi de France, Louis XVI, devenant ainsi dauphine de France en 1770.

Ce mariage, symbole d'une alliance entre deux grandes puissances européennes, marqua le début d'un nouveau chapitre dans sa vie. En 1774, lorsque Louis XVI fut couronné, Marie-Antoinette devint reine de France.

Son charme, sa grâce et son amour pour les arts et la mode firent d'elle une icône, admirée et imitée. Cependant, la maternité se fit attendre, et ce n'est qu'après huit ans de mariage qu'elle donna naissance à Marie-Thérèse, la première de ses quatre enfants.

Mais la vie de Marie-Antoinette ne fut pas seulement faite de fastes et de fêtes. Sa popularité déclina sous le poids d'accusations et de rumeurs.

On la critiqua pour ses dépenses excessives, ses origines autrichiennes et sa prétendue implication dans l'affaire du collier de la reine, une escroquerie dont elle fut en réalité victime. La réputation de la reine souffrit énormément, et des surnoms dépréciatifs tels que « l’Autrichienne » ou « Madame Déficit » circulèrent.

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