Les bananes plantains participent non seulement à la sécurité alimentaire dans les ménages mais elles sont également une source de devises, d’emploi et constituent dans certains cas, l’unique source de revenus et de réduction de la pauvreté pour la population rurale. En République Démocratique du Congo (RDC), le bananier plantain constitue la culture commerciale qui, dans la plupart des cas, est la troisième source de revenu pour les ménages après le manioc, le riz ou le maïs.

Par rapport aux autres cultures vivrières, sa production vient en second lieu après celle de manioc. En milieu paysan, la mise en place des plantes à multiplication végétative, en l’occurrence le bananier, le taro, l’igname et le manioc se fait avant l’incinération soit simultanément avec l’abattage.

Cette technique de plantation de bananier est dénommée, dans la Province de la Tshopo « système Bafwasende ». Et, dans la Province du Nord-Ubangi, « Gbewanza ».

Généralement, il découle de cette pratique que les plants provenant de cet itinéraire agricole sont plus vigoureux et plus précoces. Quelle que soit son importance, la culture de bananier plantain est confrontée à plusieurs contraintes majeures.

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