Alors. .

. où est la bague ? Les conversations alentour s'estompèrent alors que la voix traînante et paresseuse de Rachel Laraby se fit entendre.

La foule s'écarta légèrement, la révélant debout à la périphérie. Elle portait une robe rouge sang, ses yeux d'émeraude lançant des éclairs de ressentiment à peine voilé.

Un instant, le silence régna, et j'eus presque l'impression qu'elle avait dit autre chose. Quelque chose de moins odieux.

Mais nous parlions bien de Rachel Laraby - et odieux était son deuxième prénom. Rachel.

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commença Jacob, sa voix contenant un avertissement qu'elle aurait mieux fait de prendre en compte. C'est moi , le congédia-t-elle gentiment, avec un sourire condescendant.

Elle avança, absorbant l'attention comme quelqu'un qui y était habitué, qui vivait pour ça. Cette soirée était censée être la nôtre, à moi et Jacob.

Il venait de me demander en mariage, pour l'amour de Dieu. Ce moment nous appartenait - et elle ne pouvait pas le supporter.

La chaleur me monta aux joues alors que les regards qui nous contemplaient, Jacob et moi, comme un couple romantique dans un film, se portèrent sur ma main gauche, sur mon annulaire nu. Pour s'assurer que tous les regards lui étaient bien tournés, elle répéta sa question : Où est la bague ? Le ton léger et nonchalant avait disparu, remplacé par une attitude hautaine qui me rappela l'actrice que j'avais rencontrée à Venise quelques mois plus tôt.

Cette célébrité scintillante, qui aurait dû être au sommet du monde, ne comprenait toujours pas que Jacob Whitmore, le PDG milliardaire de Whitmore et Creighton, ne voulait rien avoir à faire avec elle. Les regards qui allaient et venaient entre nous et Rachel avaient changé.

Ils ne savaient plus où se poser. Au lieu du choc initial, l'atmosphère était désormais empreinte d'un malaise palpable.

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