La recherche de modifications corporelles par l'ethnochirurgie peut être le résultat d'un racisme structurel qui a débuté à l'époque coloniale au Brésil et qui a laissé l'image du colonisé ou de l'esclave, indigène ou noir, comme inférieur et celle du colonisateur, blanc, comme modèle idéal de beauté, de pouvoir et de distinction sociale. La reconnaissance de la diversité du monde globalisé fait de la consommation du corps culturel un grand paradoxe.

En effet, si les sociétés modernes cherchent à accepter les différences, elles tentent également de les masquer. Ainsi, la réflexion sur le concept de guérison au sein des sociétés permet de nouveaux débats sur la santé, créant ainsi des outils basés sur l'écoute, le dialogue, le respect de la culture, des expériences individuelles, des représentations collectives du corps et des échanges d'informations entre les individus et les professionnels de la santé.

Ces professionnels, soignant en kinésithérapie ou modelant le corps en éducation physique, permettent de transformer le rapport des personnes à elles-mêmes, en mettant l'accent sur la promotion de la santé et de l'autonomie et non sur l'apparence. .