Le décollement de rétine rhégmatogène (DRR) est une affection relativement peu fréquente, mais sa morbidité est importante car elle peut entrainer une perte de la fonction visuelle d'autant plus que la rétine est fragilisée par les dégénérescences et les traumatismes oculaires accidentels ou chirurgicaux comme dans le cas de la pseudophakie. Bien que les résultats de la chirurgie de la cataracte aient beaucoup progressé avec l'amélioration des techniques de phaco-exérèse, le DRR demeure l'une des complications postopératoires les plus sévères de cette chirurgie (1) (2) (3) (4) (5).

Si la prévalence du (DRR) est estimée dans la population générale à 0. 3% (6), l'incidence du décollement de rétine du pseudophaque (DRPs) est quant à elle évaluée à 1% durant les 05 années suivant l'intervention (2)(3) .

Il faut cependant rappeler que 60 à 75 % des complications surviennent dans la première année postopératoire (2) (3). Ce travail se propose de mettre en relief les caractéristiques cliniques pré-opératoires et les résultats thérapeutiques d'une série de 170 yeux présentant un décollement de rétine rhégmatogène sur pseudophaquie avec des stades de prolifération rétino-vitréenne variables.

. .