Les pièges extracellulaires des neutrophiles (NETs) sont constitués d'ADN nucléaire libéré associé à des histones et à des protéines granulaires, qui forment une structure extracellulaire en forme de réseau capable de piéger et de tuer certains microbes. Après avoir effectué leur fonction, les NETs doivent normalement être dégradés parles DNAse.

Cependant, et en cas d'une mauvaise clairance, les NETs peuvent constituer une source importante d'auto antigènes augmentant le risque d'autoréactivité contre ses composantes. Ceci augmente significativement le risque de développement de plusieurs maladies auto immune telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR) et Le lupus érythémateux systémique (LES).

De ce fait, l'utilisation des molécules possèdent un haut pouvoir antioxydants semble être une piste envisageable afin de minimiser l'impact délétère des NETs sur les tissus notamment en cas d'une inflammation aiguë ou chronique. C'est dans ce cadre que se présente notre travail où nous nous sommes intéressés à la mise en évidence du pouvoir inhibiteur de quatre molécules à savoir l'oleuropeine, le tyrosol, le tyrosol3 et le phényl éthanol sur la formation des NETs.

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