A l’heure où j’écris cette préface, j’ai appris sur le mur de mon fidèle correcteur, Jean-Louis Vincent, le décès du commissaire divionnaise Gérard Alessandra. Il est possible que certains lecteurs ne se souviennent pas de lui, il était l’officier de police qui a permis de confondre Christian Ranucci dans l’enlèvement et le meurtre de la petite Marie-Dolorès Rambla le 3 juin 1974.

Quelques années plus tard, un écrivain, Gilles Perrault, a sorti son livre : « Le pull-over rouge », une contre vérité qui laisse penser qu’un jeune garçon de 22 ans a été guillotiné innocent le 28 juillet 1976 dans la cour de la prison des Beaumettes. A l’époque, Gérard Alessandra et d’autres ont été trainés dans la boue, par une presse et des intellectuels gauchistes en mal d’arguments sérieux qui voulaient faire aboutir leur idée d’abolir la peine de mort.

Le commissaire Alessandra en a beaucoup souffert et les derniers événements qui ont permis de persuader les personnes que Christian Ranucci était bien coupable l’ont en parti réconforté, toutefois à l’époque, le mal a sévi. J’ai eu la chance grâce à Jean-Louis Vincent de rencontrer cet homme extraordinaire en septembre 2020.

J’ai toujours eu de l’admiration pour lui, et heureux de constater lors de notre déjeuner au bar « l’adriatic » (ex-bar du téléphone), que c’était un homme généreux avide de pouvoir expliquer son métier avec quelques anecdotes. Je garderai de cette journée un souvenir impérissable et des photos qu’il a gentiment accepté que l’on prenne.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture de ce nouvel opus sur le crime traité au cinéma, je ne saurai que vous conseiller de continuer à lire, vous documenter, vous poser des questions. N’avalez pas ce que l’on vous donne, soyez le propre acteur de vos pensées et de vos idées….